Lettre ouverte au Général Bigeard.
Mon Général,
Je suis bien triste ce mardi 22 juin 2010, d’abord de votre disparition, puis des vingt secondes auxquelles vous avez eu droit hier pour relater vos obsèques, au journal télévisé de vingt heures sur TF1.
Mais qu’est-ce que l’officier le plus décoré de France face au désolant feuilleton de l’équipe des Bleus ?
D’un coté du grand guignol qui ferait rire si ce n’était pathétique, de l’autre un Général sorti du rang, qui a conquis ses galons dans le sang et souvent le sien… Vous n’aviez aucune chance mon Général…
On ne peut qu’opposer une équipe (que j’ai du mal à qualifier de France) composée d’enfants gâtés confits dans la connerie et le fric qui ne respectent rien, ni l’hymne national, ni leur maillot, ni leur pays, et l’homme de devoir que vous avez été tout au long de votre vie.
Désolé mon Général, mais les temps ont changé, aujourd’hui on vibre, on se passionne pour un ramassis de footeux sans honneur, indignes de balayer les chiottes de vos casernes.
Ils n’ont pas même été capables de gagner leur dernier match contre le 86°mondial… Honte à eux !
Ah mon général s’ils pouvaient avoir votre fanion
« Croire et Oser » !
Ah mon Général, sauf le respect que je vous dois, si vous aviez pu leur léguer vos couilles !
Mais ne soyons pas trop durs, peut-être auraient-ils gagné au tir aux putes ?
Un respectueux ancien para
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