15 décembre 2010

Marine Le Pen, Député Français au Parlement européen,



Vice-Présidente du Front National

Conférence de presse du 13 décembre 2010

« L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté ; le désordre fait la servitude. Seul est
légitime l’ordre de liberté » Charles Peguy


Le devoir du responsable politique est de ne pas craindre de dire les faits
Tout le week-end a bruissé du prétendu « tollé » qu’auraient provoqué mes propos sur les
prières de rues, prières de rues que j’ai rapprochées du terme « occupation ». Certains
commentateurs, laissant peut-être parler leur inconscient, ont cru devoir mettre un O
majuscule à occupation : c’est en soi révélateur de leur propre analyse.
Ceux qui ont cru pouvoir déformer cette hyperbole en indiquant que j’aurais comparé les
musulmans aux nazis sont donc des menteurs et des manipulateurs.
S’agissant du terme « occupation », je persiste et je signe. Lorsque les dirigeants politiques
commencent à avoir peur des mots, ils se condamnent au déni et donc à une cécité
chronique et dangereuse. Pour analyser un phénomène, il faut déjà pouvoir le nommer et le
décrire. C’est le rôle premier et l’honneur du politique.
Occupation du domaine public ? Jugez par vous-même !
Mes propos ne constituent en aucune manière un « dérapage » mais bien une analyse tout
à fait réfléchie, d’autant plus assumée qu’elle ne procède que d’une banale constatation
d’une réalité physique et juridique : à Paris : rue Myrha, Boulevard Barbes, rue des
Poissonniers, rue Léon, rue Polonceau ; à Marseille : rue des Récollettes, rue Thubaneau,
rue de la Mission de France, à Clichy, à Montreuil, à Lens, à Drancy, à Toulouse, aux Ulys.

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