26 septembre 2011

trahison de la gauche

Communiqué d’Eric Dillies, secrétaire départemental du Front National Nord Flandre.

A peine connue la défaite historique de la droite aux sénatoriales, Martine Aubry, Maire de Lille et candidate putative à l’élection présidentielle, s’est fendue d’une déclaration particulièrement dangereuse pour l’avenir de notre pays : « Je suis très heureuse que grâce à ce Sénat qui a basculé, nous allons pouvoir voter des lois qui ont eu beaucoup de difficultés et ont été arrêtées, je pense en particulier au droit de vote des étrangers aux élections locales ».
Derrière l’enthousiasme de courte durée, le froid calcul politicien reprend ses droits. En effet, en cas de victoire de la gauche en 2012, les élections locales qui suivront en 2014 seront très défavorables au pouvoir en place. Le seul moyen d’éviter cette déroute et d’augmenter le potentiel électoral de la gauche : faire voter les étrangers.
C’est d’autre part un appel désespéré aux étrangers inscrits sur les listes des « primaires socialistes » à soutenir leur candidate en perdition dans les sondages, qui saura le temps venu les remercier.
Derrière l’idéologie se cache le cynisme le plus froid, sans doute appris au contact de ses mentors, François Mitterrand et l’ancien président du CNPF, ancêtre du MEDEF, Jean Gandois, dont elle était la directrice adjointe. Une fois encore, la preuve de l’alliance objective de la « Gauche Caviar » avec le « Grand Patronat » en matière d’immigration.
Rappelons-nous qu’en août 2010, lors de l’Université d’été du PS à La Rochelle, Martine Aubry avait placardé sur tous les murs le slogan suivant :
« What would Jaures do ? » que l’on peut traduire ainsi : « Qu’aurait fait Jaurès ? »
Voilà la réponse du grand homme invoqué : « Je crois que l’existence des patries autonomes est nécessaire à l’humanité. Je crois notamment que la disparition de la France ou sa domestication serve d’une volonté étrangère serait un désastre pour la race humaine, pour la liberté et pour la justice universelle ».


Jean Jaurès, Lettre à la Dépêche de Toulouse, 1905.
La réponse est donc très simple, il aurait voté Marine en 2012.

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