Publié le 10 octobre 2011 par Maurice Vidal - Article du nº 220
Réfléchir à l’immigration, c’est réfléchir aux problèmes qu’elle pose. Réfléchir à ces problèmes, c’est reconnaître l’importance quantitative de l’immigration : quelques milliers d’immigrés, même indisciplinés, ne sauraient être un problème ! Or, en France, nous sommes très loin de ce chiffre : si l’on ajoute aux immigrés installés chez nous les immigrés de première et de seconde génération nés sur le sol français, on arrive à un total de 7 à 8 millions de personnes (1). La plupart de ces personnes sont de culture islamique. Cette précision est déterminante : il est de plus en plus question de privilégier la culture islamique pour faciliter l’intégration des personnes qui en sont issues !
En outre, l’immigration coûte cher : 35 milliards d’euros par an, chiffre qui augmente de 10 % chaque année (1) ! Heureusement, 10 % de la population immigrée rapportent quelque 10 milliards d’euros (1). Le solde négatif n’est donc que de 25 milliards d’euros, sauf si les experts qui situent le coût de l’immigration entre 70 et 80 milliards d’euros par an (1) détiennent le bon chiffre. En effet, le coût de l’immigration englobe le logement, l’école, les transports, la sécurité sociale, les allocations familiales, les aides en tout genre… et le remplacement des voitures brûlées ! Si la fourchette de 70 à 80 milliards d’euros est exacte, les dépenses dues à l’immigration représentent l’équivalent annuel du déficit budgétaire !
Est-ce grave ? Bien sûr ! A cause de la crise ? Pas uniquement ! C’est grave, certes, parce qu’il est toujours dangereux d’augmenter ses dettes dans un monde sur-endetté. Mais c’est surtout grave parce que la dette due à l’immigration dessert la France en favorisant la part d’immigration hostile à la France ! Les milliards engloutis dans les banlieues ont produit l’inverse de l’effet escompté. La raison en est toute simple : plus l’islam est financé dans sa différence, plus il fait la différence, et plus il fait la différence, plus il refuse de s’intégrer. Financer l’immigration islamique, c’est donc financer le refus de la France !
Cependant, nombreux sont les politiques et les intellectuels qui croient pouvoir maîtriser l’immigration islamique – comme s’il s’agissait d’un phénomène stabilisé, que la patience et la bienveillance seraient à même d’absorber. Or, il n’en est rien, car l’immigration islamique puise quotidiennement aux sources des valeurs d’origine.
Et nous continuons néanmoins de construire des écoles coraniques et des mosquées, en faisant tout pour oublier que ce qui s’y enseigne nous est souvent antinomique ! Et le gouvernement vient d’augmenter de 27 % le budget destiné à accueillir de nouveaux immigrés, chiffre qu’il faut majorer de 3 % si l’on tient compte du «niveau élevé des besoins d’hébergement des demandeurs d’asile» (2) ! Et le budget 2012 consacré à l’immigration et à l’asile atteint désormais 632 millions d’euros (2) !
Et l’on s’étonne que l’opinion publique ait une image négative de l’immigration ? Et l’on s’indigne si elle déclare qu’«il y a trop d’immigrés» ? Et l’on s’indigne doublement de ce qu’elle ne verse point ici dans le fantasme mais bien dans le réel ?
Que nous est-il donc arrivé pour nous étonner de ce qui ne devrait étonner personne ? Croyons-nous que les Français vont continuer à supporter que des quartiers leur soient retirés par excès d’immigration, ou qu’il leur faille se retirer de ces mêmes quartiers pour la même raison ?
Les Français ne supportent plus de n’être plus acceptés comme français chez eux ! Ce qu’ils veulent, c’est ce que veulent les immigrés eux-mêmes : être respectés dans leur identité culturelle ! Or, comment faire lorsque ces identités sont de lois contraires ? La réponse relève du truisme : priorité absolue à l’autochtone !
Maurice Vidal
1. Chiffres d’Yves-Marie Laulan, démographe, économiste et géopoliticien français, fondateur de l’Institut de Géopolitique des Populations.
2. Chiffres du ministère de l’Intérieur.
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