POURLES
ANES QUI NE CONNAISSENT PAS LEURS HISTOIRE
Va
falloir arrêter d’extrapoler la vérité
Messieurs,
Vous
avez presque tous la double nationalité. En grande majorité néanmoins, vous
êtes nés en France … Vous avez acquis des métiers prestigieux, en France, et
pour certains d’entre vous, vous avez fait fortune … en France.Alors, une question lancinante m’obsède jour et nuit : Vous êtes bien ici de votre plein gré ? Personne ne vous a obligé à venir chez nous ? et personne ne vous empêche de repartir ? Si vos parents ont cru bon de quitter leur pays d’origine pour s’installer sur le territoire français, c’est bien parce qu’ils savaient que leur vie, dès lors, et celle de leurs enfants, seraient meilleures ici qu’outre Méditerranée ?
Alors, dans vos films, pourquoi cette hargne, cette volonté constante de vouloir “touiller” le pus des plaies de notre Histoire, en faisant toujours porter le principal des fautes par
Dans le film « Indigènes », tout n’était pas mauvais, mais l’esprit était faux. Vous avanciez comme argument “massue” le fait que la retraite de ces soldats était ridicule. C’est vrai : Mais elle l’est pour tous les soldats, car il y a la retraite du combattant… et la retraite pour 15 ans de service minimum. Elles n’ont rien à voir l’une avec l’autre. A titre d’exemple : Moi, j’ai été résistant, j’ai fait 3 séjours de guerre en Indochine, plus l’Algérie. Je suis médaillé militaire, j’ai plusieurs citations ; j’ai été 2 fois blessé au combat, et je touche 212,19 € de pension tous les 6 mois, soit environ 35 € par mois, et je n’ai même pas
Les troupes Nord africaines n’ont jamais été « la chair à canons » comme vous voulez toujours le laisser entendre. Vous oubliez sciemment les 170 000 pieds-noirs qui, avec les indigènes, presque tous volontaires, composaient l’Armée d’Afrique. Les unités d’élite “blanches” ont payé plus que le prix du sang et de l’honneur.
Vous n’êtes pas sans savoir que, le 7 février 2010, le Parlement algérien a déclaré qu’il allait faire adopter une proposition de loi, “criminalisant” les 130 années de présence française en Algérie. Le sieur Bouteflika compte pour cela demander des milliards d’euros de dédommagement à
En voilà assez !
Ce monsieur sait ce qu’il fait, ce qu’il dit. Ne déclarait-il pas le 21 juin 2009 au journal El-Watan à Alger… vouloir « rétablir la vérité historique » et ainsi… « déballer tout » à travers ce long métrage de 2h30, dont 25 minutesseraient consacrées aux évènements du 8 mai à Sétif et Kerrata (Oui 25 minutes !).
A Sétif, tout a commencé par des mini échauffourées, des défilés revendicatifs, et ce dès le 1er mai 1945. Tout avait été programmé par le congrès des « Amis du manifeste algérien », car le FLN n’existait pas alors.
De marche pacifique en marche… de la dignité, tout a basculé dans le drame avec les tueries et les atrocités, le 8 mai 1945, et cela au nom du Djihad, aux cris de « À bas
Le commissaire de police Oliviéri, débordé, jeté au sol par les émeutiers, a tiré en l’air pour se dégager. En l’air ! Pas dans le tas ! Ce qui transpirait alors c’était la haine du roumi mise au goût du jour par la radio du Caire depuis des semaines. Cela donna des scènes de violences inouïes, de mutilations effroyables, n’épargnant ni les femmes, ni les enfants en ce jour de fête de
À cette époque, l’Algérie était presque totalement dépourvue de troupes. Dans les jours qui suivirent ce furent en partie des unités musulmanes en formation qui rétablirent l’ordre, alors qu’ailleurs, souvent, des ouvriers arabes sauvaient leurs patrons. Quand l’armée intervint en plus grand nombre,10 000 armes furent récupérées !
Voilà messieurs, les vérités que votre film escamote ! Si vous désirez la liste, les massacres que par la suite le FLN perpétua, bien souvent sur des musulmans qui refusaient de renier
Le massacre de Palestro le 18 mai 1956, où des appelés tombés dans une embuscade ont été non seulement tués, c’était la guerre, mais mutilés, les yeux crevés, le sexe tranché mis dans la bouche, le ventre ouvert. Le massacre de Melouza, le 28 mai 1957, où toute la population musulmane de
Les noms
de tous ces lieux où furent perpétrés des attentats horribles restent gravés
dans les mémoires de tous les pieds-noirs, de tous les musulmans qui servirent la France , de tous les soldats
qui firent leur devoir !
C’est-à-dire
tous ceux que le dépravé ministre Frédéric Mitterrand, ose traiter, dans Le
Parisien, de nervis d’extrême droite… une saloperie de plus ! Ajoutant que ce
film n’est pas historique, mais une fiction ! Mes souvenirs, eux, ne sont pas
une fiction !J’entends encore comme une longue litanie, au milieu des corps déchiquetés baignant dans des mares de sang, des pieds, des jambes, des bras, des têtes, des tripes… étalées partout… éclaboussant les murs… les cris et les pleurs de gens du peuple, hébétés, hommes rudes en pleurs, gamines mignonnes dans leur robe de bal, devenant folles de douleur !
Rendons
donc hommage à toutes ces victimes innocentes que vous et vos amis oubliez… du
stade municipal d’Alger, du stade d’El-Biar, du casino de la Corniche , du Clos
Salembier, d’Hussein-Dey, de la
Redoute , de la
Casbah et de tous ces quartiers d’Alger qui virent périr des
centaines de martyrs. Il aura fallu que la télévision française ose (et elle a
osé) donner une tribune à toutes ces poseuses de bombes. Certaines vivent chez
nous, en France, comme vous messieurs, mais aucune d’elles n’a fait preuve du
moindre regret, du moindre remord, ne serait-ce que vis-à-vis du piètre
résultat, du calamiteux
résultat
de
l’INDÉPENDANCE ALGÉRIENNE.
Qu’ont donc
fait les dirigeants algériens de l’Algérie prospère… que De Gaulle leur a
donnée… avec en plus, en prime, le Sahara, son gaz et son pétrole… qui n’ont
jamais, jamais, été algériens. Le remerciement fut le massacre de 100 000
harkis… soldats français, et l’enlèvement de milliers d’Européens, dont
certains seraient, aujourd’hui, toujours vivants.
M.
Bouteflika ose comparer la présence française en Algérie à l’occupation
allemande en France ! A ma
connaissance, au départ des troupes
du Reich, 5 millions deFrançais
ne sont pas partis s’installer
en Allemagne.
Pour mes
amis et moi-même, la guerre d’Algérie est terminée, le peuple algérien est
indépendant… les problèmes de l’Algérie sont ses problèmes.
Si nous
refusons la repentance, nous refusons aussi qu’il soit dit et écrit que cette
guerre, que notre armée a gagnée militairement, fut un combat sanglant entre
l’armée française et la totalité de la population d’Algérie. Cela est faux !
Comme le reste !
Messieurs,
je ne vous salue pas, je vous plains.
ROGER
HOLEINDRE
Président du Cercle National
Président du Cercle National
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